L’agence d’études iligo a dévoilé la 13ème édition de son baromètre des usages multi-écrans. Celui-ci analyse la perception, les usages digitaux, ainsi que l’évolution du rapport des Français aux nouvelles technologies. L’édition 2022 s’intéresse tout particulièrement au métavers et aux mondes virtuels. 

Les 18-34 ans, les plus connaisseurs des mondes virtuels 

Déjà évoqué depuis les années 90 à travers le roman « Le samouraï virtuel » de Neal Stephenson, le concept de metavers n’en est toutefois qu’à ses prémices. Le baromètre montre que 56 % des Français ont déjà entendu parler de ce concept de métavers, mais seulement 7 % en ont déjà fait l’expérience. Cependant les disparités sont importantes dans la perception du metavers, en fonction de l’âge. Un niveau de savoir qui est plus fort chez les 18-34 ans, qui sont 68 % à connaître cette notion. 

Les plus jeunes sont les plus connaisseurs de ces mondes virtuels (25 % d’écart entre les 18-34 ans et les 50-64 ans). Pour 75 % d’entre eux, le métavers et les mondes virtuels sont avant tout un lieu pour faire de nouvelles rencontres tout en contournant les contraintes sanitaires, il s’agit donc d’un moyen d’interagir autrement. Ces 18-34 ans sont pourtant ceux émettant le plus de réserves vis-à-vis d’un potentiel manque de sécurité lié aux données personnelles. 

Le métavers perçu comme un espace de divertissement par les Français

Pour les Français, le métavers s’impose avant tout comme une source de divertissements, les mondes virtuels sont un moyen de se divertir et de partager des intérêts communs avec d’autres utilisateurs. Les trois principales activités les plus attendues par les Français au sein du metavers sont : regarder un film (74 %), suivre des cours ou des conférences et formations (72 %) et se rendre dans une exposition ou un musée (65 %). C’est pourquoi, nombreuses sont les marques qui n’hésitent plus à investir le métavers, une façon pour elles de démontrer leur côté innovant et de créer de nouvelles interactions émotionnelles avec leurs consommateurs.

Une méfiance sur la protection des données 

Les Français ne sont pas particulièrement convaincus de cette émergence et de ce développement de mondes parallèles, pour des raisons de sécurité. Ils sont 62 % à appréhender l’émergence de ces nouveaux mondes virtuels et, un tiers estime qu’ils auront un impact négatif sur la société. Ce sentiment négatif est notamment lié à cette insécurité́ des données, mais aussi à cette perception de menaces et de dangers que ces mondes virtuels peuvent engendrer comme le cyberharcèlement et les addictions notamment.