Lors d’une visioconférence organisée par le Financial Times, Elon Musk a été interviewé et en a profité pour confirmer son intention de lever l’exclusion de Donald Trump sur Twitter. Cette prise de position de la part d’Elon Musk n’est pas surprenante pour ceux qui connaissent les convictions libertariennes de l’entrepreneur.

Vers un retour de Donald Trump sur Twitter ?

Banni de Twitter depuis le 8 février 2021, après avoir tweeté des propos controversés sur les émeutiers qui ont pris d’assaut le Capitole le 6 janvier 2021. Donald Trump a depuis, créé sa propre plateforme, Truth Social, et assure qu’il ne reviendra pas sur Twitter. Cependant avec l’annonce du rachat de Twitter par Elon Musk pour 44 milliards de dollars, la question du retour de Trump sur le réseau social refait surface. En effet, le PDG de Tesla ne cache pas son envie de voir l’ancien président sur Twitter : « Je pense qu’il n’était pas correct de suspendre le compte de Donald Trump. Je pense que c’était une erreur. », a-t-il déclaré. Cette prise de position de la part d’Elon Musk n’a rien de surprenant. Se définissant comme « absolutiste de la liberté d’expression », le PDG de SpaceX et de Tesla assure également que cette dernière est « le fondement d’une démocratie fonctionnelle ».

Jack Dorsey exprime un soutien sans faille à Elon Musk depuis son rachat de Twitter

D’ailleurs, Elon Musk assure s’être entretenu avec Jack Dorsey, co-fondateur et ancien PDG de Twitter au sujet de Donald Trump et ce dernier serait finalement du même avis que le milliardaire. En effet, Elon Musk ne croit pas, comme le cofondateur du réseau Jack Dorsey, que les exclusions permanentes soient une bonne chose. Si Jack Dorsey assurait l’année dernière que bannir Donald Trump était une sage décision, il a récemment fait marche arrière en tweetant que les suspensions permanentes d’utilisateurs individuels « sont un échec » de l’entreprise, et qu’elles « ne fonctionnent pas ». Il faut donc s’attendre, en plus de Donald Trump, au retour d’autres personnalités sulfureuses rattachées à l’alt-right américaine.