Vendredi 26 novembre dernier, la société de produits cosmétiques Lush annonce son reset des plateformes sociales. Une expérience déjà tentée en 2019 qui n’avait pas résisté au fameux FOMO (Fears of Missing out).
Retour sur un reset de courte durée
En 2019, Lush expliquait : « Les médias sociaux rendent plus difficiles les échanges entre nous. Nous sommes fatigués de nous battre contre les algorithmes, et nous ne voulons pas payer pour apparaître dans votre fil d’actualité ». Une révolte qui avait suscité un retrait complet de leurs réseaux sociaux. La marque avait quand même tenu à rassurer ses followers en expliquant que les hashtags leur permettraient de garder le lien.
Mais Lush est rapidement revenue sur cette décision et a expliqué : « Comme bien des ados l’ont fait auparavant, Lush Royaume-Uni a essayé de quitter les réseaux sociaux ; mais à cause du FOMO, la pression d’être présent sur divers réseaux sociaux est grande, et malgré notre bonne volonté, nous sommes, avec le temps, revenu sur les réseaux sociaux ».
La volonté d’affirmer son ADN
Bien que leurs comptes Facebook et Instagram rassemblaient 10,6 millions d’abonnés, Lush a souhaité réitérer l’expérience.
« Notre détermination est renforcée par de récentes et courageuses alertes sur les dangers que les réseaux sociaux représentent pour les jeunes, à cause des algorithmes actuellement en place et des réglementations encore trop peu précises sur cette nouvelle facette de notre quotidien. », affirme le directeur général Mark Constantine.
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Depuis 1995, date de création de la marque, Lush défend s’engage à lutter contre des problématiques sociétales. Les bombes de bain Lush ont pour but d’offrir aux consommateurs un moment de relaxation et de déconnexion. C’est pourquoi la marque fait tout son possible pour éviter l’ajout d’ingrédients nocifs dans ses produits. D’un point de vue marketing, la société souhaite également transmettre ses valeurs, son image de marque et réaffirmer son positionnement. Se considérant comme un acteur du changement, Lush explique que les réseaux sociaux sont devenus “l’antithèse de ses objectifs”. Elle affirme que les plateformes du Groupe Meta sont mauvaises pour la santé mentale des jeunes adolescents et qu’il est temps de réagir. Comme indiqué sur leurs comptes Instagram, à présent “Évadez-vous”, “Be somewhere else”.
Ce retrait représente tout de même un coût important pour l’entreprise : une perte de chiffre d’affaires estimée à 10 millions de livres sterling. Mais le PDG n’est pas inquiet et déclare : “Nous nous sommes resserrés pendant la période du Covid, cela ne nous détruira pas”.