Suivi par près de 126.000 followers sur Twitter, AreTheyLoyal est un compte américain qui propose de tester la fidélité des couples. Une personne lance une discussion par texto avec l’un des conjoints pour tester sa fidélité et expose le résultat sur Twitter. Le concept a été repris en France par @Aretheyloyalfra mais n’a pas convaincu tout le monde.

En à peine 2 jours d’existence, le compte Twitter français de Aretheyloyal a été victime d’un piratage par @epicsefy et @jeryxmpr. Les deux hackers ont vivement critiqué le propriétaire du compte ainsi que ceux qui s’adonnaient à cette pratique de test. 

Le nom du propriétaire du compte a été dévoilé. Il s’agirait d’une demoiselle nommée Alyzée Giabiconi sur Twitter. 

Les deux hackers ne sont pas à leur premiers coup d’essai et sont soutenus par une partie de la Twittosphère.

En revanche aux Etats-Unis, le compte Twitter existe depuis juin 2012 et ne semble pas être en proie aux détracteurs. Bien au contraire, de nombreuses personnes utilisent ce compte pour tester leurs conjoints. La diffusion de chaque conversation est largement encouragée et soutenue par des retweets et des favorisations qui se situent en moyenne autour de 1 500. 

En ce qui concerne AreTheyLoyals France, un nouveau compte Twitter a vu le jour et s’est retrouvé en TT Paris. Cependant, la Twittosphère française n’accepte pas le concept. Depuis ce week-end, le compte est protégé. Par conséquent, la propriétaire du compte doit vous valider afin d’accéder à son fil Twitter.

Il est important de rappeler que ce type de compte est illégal en France car  « Toute correspondance privée quel que soit l’appareil utilisé (téléphone fixe ou mobile, ordinateur, tablette) est couverte par le secret. La violation de ce principe est punie sévèrement Sur internet, le fait « d’intercepter, d’utiliser, de divulguer les correspondances émises, transmises ou reçues par la voie des télécommunications, de procéder à l’installation d’appareils conçus pour réaliser de telles interceptions » est puni d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende. » selon le site du ministère de l’Education nationale de l’enseignement supérieur et de la recherche