Adam Mosseri, le patron d’Instagram, a annoncé le déploiement du mécanisme Alerte-Enlèvement appelé l’alerte « Amber ». Mis en place dans un premier temps aux États-Unis et au Canada, ce dispositif va être déployé dans 25 pays. Les alertes ont pour mission de prévenir rapidement la population lorsqu’un enfant a été kidnappé. Pour cela, le dispositif diffuse un avertissement à grande échelle dans tout le pays. Et ce, via les médias, les sociétés de transport, certains réseaux sociaux, l’espace public et désormais, via Instagram.

Les alertes « Amber »

« Cette semaine, nous lançons les alertes AMBER sur Instagram. Cela signifie que si vous êtes à proximité d’un enfant disparu, vous pourrez voir une alerte AMBER indiquant des détails importants sur l’enfant disparu, comme une photo et toute autre information pouvant être fournie », explique Adam Mosseri dans une vidéo.

Concrètement, un utilisateur d’Instagram verra une alerte s’afficher sur son flux si un enfant disparu est activement recherché à proximité de l’endroit où il se trouve. Comprenant plusieurs informations telles qu’une photo, une description ou le lieu de l’enlèvement, l’alerte pourra être partagée avec des amis afin de faire passer le mot. Instagram précise qu’il se sert d’une variété de signaux, comme la ville indiquée sur le profil, l’adresse IP et les services de localisation (si ces derniers sont activés), pour savoir à qui montrer ces signalements. L’application Instagram n’est pas choisie par hasard pour ce système d’alerte. 

« Instagram est une plateforme basée sur l’alimentation de photos, ce qui en fait un complément parfait pour le programme Alerte AMBER. Nous savons que les photos sont un outil essentiel dans la recherche d’enfants disparus et en élargissant la portée à l’audience d’Instagram, nous pourrons partager des photos d’enfants disparus avec beaucoup plus de personnes », a expliqué Michelle DeLaune, PDG du National Center for Missing and Exploited Children

Pour le moment, le dispositif va être disponible en Australie, en Belgique, au Canada, au Mexique, aux Pays-Bas, en Nouvelle-Zélande, au Royaume-Uni et dans une vingtaine d’autres pays. Meta prévoit de les étendre et de les amener dans d’autres pays plus tard. La France n’est donc pas encore concernée.