Vidéaste et créateur de contenu comptant plus d’un million d’abonnés sur les réseaux sociaux, Anil Brancaleoni sort le 15 mai prochain son tout premier livre dédié à ses incroyables voyages aux quatre coins du globe pour visiter les 7 Merveilles du monde moderne. À cette occasion, nous avons eu la chance de le rencontrer pour qu’il puisse nous en dire plus sur ses aventures, mais aussi sur son livre. 

À mi-chemin entre le livre photos et le carnet de voyage, ce livre intitulé “Les 7 Merveilles by Anil B.” est le récit d’un challenge professionnel et d’un défi personnel fou : visiter en un an les 7 Merveilles du monde moderne. Accompagné de son acolyte Elliot, direction Chichén Itzá au Mexique, le Taj Mahal en Inde, la Grande Muraille en Chine, le Machu Picchu au Pérou, le Christ Rédempteur au Brésil, Pétra en Jordanie, pour finir par le Colisée en Italie.

Avec ce livre, Anil a voulu s’adresser à tous les passionnés de voyage et en particulier ceux présents dans sa communauté. À chaque instant de ce projet, il a eu en tête les internautes et les lecteurs. Il souhaitait leur transmettre des émotions, partager des histoires, de nouvelles cultures. Il y raconte des anecdotes exclusives, ses coups de cœur et les coulisses de ce défi hors normes.

“Les 7 Merveilles by Anil B.” sortira le 15 mai 2019 et est
d’ores et déjà disponible en précommande sur la Fnac ou encore Amazon
.

Influenth – Bonjour Anil, merci d’avoir accepté de répondre à nos questions. Tout d’abord, pourrais-tu te présenter aux lecteurs d’Influenth et leur expliquer ton parcours ?

Anil – Avec plaisir ! Je m’appelle Anil Brancaleoni, j’ai maintenant 28 ans. J’ai commencé à faire des vidéos en 2009, ça fait donc maintenant 10 ans que je suis sur YouTube. J’ai fait pendant plus de 6 ans du jeu vidéo, donc du gaming, principalement sur le jeu Call of Duty. J’ai une première chaîne qui s’appelait initialement Wartek Gaming et que j’ai rebaptisée simplement Wartek, sur laquelle j’ai 1,4 millions d’abonnés.

J’ai ensuite créé une seconde chaîne à la fin de l’année 2014 qui s’appelle Anil B., sur laquelle je fais du voyage et du vlog et qui compte 600 000 abonnés. J’ai également développé tous les autres réseaux sociaux autour, Facebook, Twitter et Instagram.

 

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Tu t’es d’abord inscrit sur YouTube pour faire des vidéos gaming, notamment sur le jeu Call of Duty. Puis tu as pris un virage à 360° pour te consacrer au lifestyle et aux voyages. Qu’est-ce qui a provoqué ce changement radical ? Comment tes abonnés l’ont-ils “vécu” ?

Anil – Tout simplement parce que j’ai toujours fait les choses qui me passionnaient, je ne suis jamais forcé. À partir du moment où quelque chose ne me plaît plus, j’arrête de le faire et je passe à autre chose. C’est un peu comme ça dans tout ce que je fais dans la vie. Et c’est vrai que le jeu vidéo, j’en avais fait pendant de nombreuses années. J’ai commencé quand j’avais 14 ans, et j’ai arrêté à mes 25. Ça faisait donc plus de 10 ans que je faisais du gaming et le jeu en lui-même (ndlr : Call of Duty) me plaisait moins.

J’ai tout de même passé 6 à 7 ans enfermé dans ma chambre à créer du contenu pour ma chaîne de gaming et à force, je me suis dit : “Tiens, je loupe peut-être quelque chose dehors”. C’est comme ça que j’ai eu l’idée de commencer à voyager, pour voir ce que j’avais loupé pendant tout ce temps. C’est une reconversion qui a été rapide, mais qui ne s’est pas faite du jour au lendemain. Selon moi, elle n’est d’ailleurs toujours pas terminée.

Comment les abonnés l’ont vécu ? Très honnêtement, ça a été compliqué parce que ce sont deux mondes qui sont tout de même à l’opposé, dans le sens où on joue peu quand on voyage beaucoup, et vice-versa. Donc il est vrai que ça a été un peu difficile de faire comprendre aux gens que mon centre d’intérêt avait changé et qu’il n’était plus porté sur le jeu vidéo. D’ailleurs, certaines personnes me demandent encore aujourd’hui de refaire des vidéos gaming ! J’en suis content, puisque ça veut dire que j’ai tout de même marqué une époque avec ces vidéos là. Mais pas mal d’autres personnes qui me suivaient à l’époque étaient jeunes et ont, elles aussi, arrêté le gaming entre temps. Certaines sont revenues voir ce que je faisais aujourd’hui et mon contenu les intéresse encore plus qu’auparavant et de ça, j’en suis vraiment très content.

 

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Tu as toujours eu une forte présence sur les réseaux sociaux et donc, dans l’univers du digital. Qu’est-ce qui t’a donné l’envie de changer radicalement de format en créant un livre sur les 7 Merveilles du Monde ?

Anil – C’est une très bonne question ! On m’avait déjà proposé à l’époque où je faisais du jeu vidéo de créer un livre porté sur le gaming, mais je trouvais que ça n’avait pas forcément d’intérêt. Mais lorsque l’on m’a proposé de faire un livre sur mes voyages autour des 7 Merveilles du Monde, je me suis dit que ça serait le bon sujet et le bon moment pour créer un livre à partager avec mes abonnés. C’est aussi pour moi une des plus belles façons de conclure ce grand projet qui a duré pendant un an. Le finaliser de cette façon, avec un livre édité par Larousse en plus de ça, c’est un véritable honneur et quelque chose de très significatif pour moi.

 

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Quels conseils donnerais-tu à une personne qui souhaite elle aussi visiter les 7 Merveilles du Monde ?

Anil – Tout d’abord, le premier conseil, c’est de foncer, parce que ce sont des lieux fantastiques, avec des histoires qui le sont tout autant. Le second, c’est d’être organisé et de bien se préparer, de bien se renseigner sur Internet sur les lieux où l’on veut aller, sur ce que l’on veut faire.

D’ailleurs, à la fin de mon livre, je donne des conseils pour visiter les 7 Merveilles, donc si ça vous intéresse de les visiter, n’hésitez pas à regarder à la fin de celui-ci. Il a tous les détails et tous les résumés qui vous expliqueront comment voyager pour voir les 7 Merveilles du Monde. Selon moi, c’est quelque chose à faire absolument ! Si on a la chance de pouvoir se le permettre, il faut foncer.

 

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Peux-tu nous raconter ton meilleur et ton pire souvenir lors de tes voyages ?

Anil – Le meilleur, il vient instinctivement : c’est la découverte du Machu Picchu. Je pense que c’est la plus belle chose que j’ai vue jusqu’à maintenant. C’était l’un des endroits que je voulais le plus voir et sa découverte a été un moment incroyable, surtout après avoir fait plus d’une quarantaine de minutes de montée et plusieurs heures de train. J’ai vraiment été bouche-bée face à ce lieu incroyable, perché entre deux montagnes. C’était magnifique et ça reste mon plus beau souvenir.

Le pire, malheureusement, ça a été cette incroyable nuance en Inde entre le Taj Mahal qui est un lieu magnifique et qui était, à l’époque, incrusté de diamants et de pierres précieuses, et l’immense pauvreté que l’on rencontre juste avant. Elle est vraiment choquante et voir les enfants dans cette situation-là, c’est quelque chose qui m’a profondément touché lors de mon voyage. Je me suis posé la question : “Pourquoi, pourquoi eux et pas moi ?”. C’est le souvenir fort et qui m’a beaucoup attristé que j’ai de ce voyage en Inde.

Quel est l’enseignement majeur que tu retiens de tous tes périples ?

Anil – L’enseignement majeur que j’en tire, c’est que partout où on va dans le monde, il y a des nuances de plein de choses incroyables. Par exemple, quand je suis passé de la Chine au Pérou, j’ai pu voir l’énorme différence dans leur façon de considérer la protection de la planète.

En Chine, il y a énormément de pollution, alors qu’au Pérou, ils sont très ancrés dans la préservation des terres, des plantes, des arbres. Ça m’a mis une énorme claque à ce niveau-là. Une claque qui fait du bien et qui permet de nous rappeler que la planète n’est pas seulement dédiée aux besoins de l’Homme et qu’il existe encore des endroits préservés et protégés, comme au Pérou.

Globalement, je suis très, très, très heureux d’avoir pu voir tous ces lieux à travers le monde, d’avoir découvert des personnes venues de tous horizons qui sont heureuses malgré le fait qu’elles n’aient pas forcément autant de choses que nous, en Europe.

 

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Maintenant que tu as mené à bien ce projet, que prépares-tu pour la suite ? Quelles sont tes prochaines ambitions, quels sont les rêves que tu souhaites encore réaliser ?

Anil – Il n’y aura pas d’aussi gros projet que les 7 Merveilles tout de suite. Notamment parce que je vais consacrer beaucoup de temps à la sortie de mon livre, avec, entre autres, la tournée de dédicaces qui arrive juste derrière. Cette année sera sûrement plus légère en terme de voyages – il y en aura toujours, mais moins – et ils se feront peut-être plus en privé, sans forcément sortir la caméra et en faire des vidéos. Ce sera aussi l’occasion de voir et de rencontrer les gens qui me soutiennent et surtout, de les remercier.

Quant à mes ambitions et mes rêves, il y a une destination que je n’ai pas encore faite et que j’aimerais absolument faire, c’est le Japon. J’ai également d’autres rêves, dans d’autres domaines que le voyage et qui sont potentiellement des projets… On verra ce que l’avenir nous réserve !

 

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