En avril, nous vous dévoilions suite à l’énième découverte de Jane Manchun Wong, qu’Instagarm envisageait de masquer le nombre de  mentions «j’aime» qu’une publication obtient. Ce changement majeur n’est plus à prendre au conditionnel puisqu’il est actuellement en phase de test.

La pression sociale qui pèse sur Instagram est aujourd’hui indéniable. La faute aux fameux nombres de “j’aime” sous les photos du réseau social, et qui provoquent pour beaucoup de personnes une obsession. Pour tenter de mettre fin à cela, le réseau social a décidé de tester sa version sans “j’aime” dans plusieurs pays à travers le monde comme l’Australie, le Brésil, l’Irlande, le Japon, l’Italie et la Nouvelle-Zélande. Cette nouvelle version avait déjà été testée auparavant au Canada.

L’objectif de ce test étant de voir ce que les utilisateurs préfèrent : une ambiance compétitive où la course des “j’aime” est la seule préoccupation ou une ambiance plus conviviale où les gens se concentrent davantage sur le contenu partagé. De plus, une étude avait démontré que l’utilisation des réseaux sociaux augmentait les symptômes de dépression et que les adolescents auraient également une plus faible estime de soi en se comparant sans cesse aux autres, notamment via Instagram.

Sur cette nouvelle version, lorsque vous posterez une photo ou une vidéo, vous serez les seuls à voir le nombre de “j’aime” de votre publication. Actuellement, en fonction des pays, vos abonnés peuvent seulement voir s’afficher les pseudos de certains utilisateurs ayant aimé ou encore ne plus du tout voir de mention “j’aime”.  Quant aux commentaires, ils continueront d’apparaître pour tout le monde.

Tara Hopkins, une des responsables Europe d’Instagram, a déclaré  :

“Nous souhaitons qu’Instagram soit un lieu où les gens se sentent à l’aise pour s’exprimer et non une compétition.”

Même si aucun résultat n’a été communiqué quant au premier test s’étaint tenu au Canada, Instagram a annoncé une prolongation du test et son déploiement sur d’autres pays. Cela peut donc nous laisser penser que la suppression des “J’aime” n’est pas pour demain.