YouTube cherche de nouveau à rassurer les annonceurs en relevant les critères d’accessibilité à la monétisation. Face à une accumulation de scandales, la filiale de Google a dévoilé de nouvelles règles de monétisation. Objectif : éviter que des publicités ne soient affichées autour de contenus choquants et racistes. « Il est indéniable que 2017 a été une année difficile », reconnaît Paul Muret, vice-président en charge de la publicité chez Google.

A compter du 20 février 2018, il ne suffira plus de faire 10 000 vues sur une vidéo pour gagner de l’argent. Les vidéastes devront compter au moins 1.000 abonnés et 4.000 heures de temps de visionnage sur l’année précédente pour pouvoir monétiser leurs vidéos sur la plateforme. YouTube se réserve toujours le droit de supprimer la publicité aux chaînes qui enfreindraient son règlement.

Autre changement : Google Preferred, une offre publicitaire premium pour les marques. Elle est composée de chaînes sélectionnées  pour leur popularité, notamment auprès des jeunes, la cible préférée des annonceurs. Pour éviter de nouveaux couacs, toutes les vidéos de ce programme seront désormais visionnées par une équipe chargée de la modération.