Les nouvelles générations se disent lassées de la publicité traditionnelle. Pour continuer à promouvoir leurs produits et services, les marques se sont donc tournées vers le marketing d’influence. Si cette stratégie sera toujours gagnante en 2020, avec quel type de créateur les annonceurs devront davantage collaborer pour leurs campagnes d’influence ?

Si les consommateurs semblent lassés des publicités dites traditionnelles, 49 % d’entre eux s’appuient sur les recommandations d’influenceurs avant d’effectuer un achat. C’est donc tout naturellement que 61 % des spécialistes du marketing ont augmenté leurs dépenses de marketing d’influence en 2019.

Mais qu’en sera-t-il en 2020 ? On prédit une révolution dans la manière dont les spécialistes du marketing géreront leurs campagnes d’influence l’année prochaine. En effet, si le marketing d’influence est une stratégie gagnante pour les marques, il l’est aussi pour les influenceurs qui se voient rémunérés en échange d’une promotion sur leurs réseaux sociaux. Ce nouveau métier a donc attisé les convoitises. Ainsi, les mentions de faux
influenceurs sont en nette hausse.

Pour contourner ces fake influenceurs, les marques devront donc davantage se tourner vers les micro et les nano-influenceurs (500 à 10 000 abonnés). Comme nous l’avions déjà évoqué au sein d’un précédent article, il s’agit d’influenceurs à la communauté moindre, mais beaucoup plus engagée. En 2020, la tendance sera donc aux influenceurs de plus petite envergure.

Exemple d’une campagne d’influence à succès

La nouvelle campagne #greendontcare de Samsung vise à contrer la négativité associée au fait de ne pas posséder d’iPhone. Cette campagne, qui a fait appel à différents types d’influenceurs, a obtenu 16 200 interactions en un mois. On constate que certains micro-influenceurs ont même suscité plus d’engagement que certains des macro-influenceurs !


Ce tweet de Ben Soffer a généré 5 000 interactions pour 7 400 abonnés. On constate donc que le nano-influenceur a une communauté très engagée.